Gué-d’Hossus (Ardennes, France) & Brûly (Namur, Belgique), le poste franc-belge de la douane. / Auteur François GOGLINS

Le 2 février, les États-Unis fermaient leurs frontières à tou·te·s les ressortissant·e·s étranger·e·s ayant séjourné récemment en Chine et, à partir du 11 mars, à ceux venant d’Europe. Le 17 mars, l’Union européenne fermait ses frontières extérieures. Ont ensuite suivi l’Inde, l’Australie, la Chine, l’Afrique du Sud, la Russie… Au total, le 30 mars 2020, plus de 90% de la population mondiale vivait dans un pays ayant établi des restrictions de voyage (Bloj, Lenoir et Maximin, 2020). Quelques semaines auparavant, cette situation nous aurait été inimaginable. Jamais les ressortissant·e·s européen·ne·s n’avaient connu de telles restrictions de déplacement de leur vivant, si ce n’est durant la guerre. Pour d’autres, cependant la fermeture des frontières est une réalité quotidienne depuis longtemps, à laquelle la crise sanitaire donne de nouveaux reliefs.

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